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Transformers : L'âge de l'extinction
Budget = 210 M$
BOX OFFICE France = 2 819 / 275 776 - 1 215 000 - 2 343 000 entrées
BOX OFFICE USA = 100,0 / 245,4 M$
BOX OFFICE Monde = 1 104,1 M$
 

Si vous suivez à la fois ce site et mon raisonnement vous avez lu et compris que selon moi M. Bay s'améliore entre T1 et T3 : mais il semblerait que cette fois la courbe s'inverse ; pourquoi ? En changeant les personnages Bay prenait une option pour le succès : les liens du héros avec la robotique pouvant titiller la trame... sauf qu'avec des caractères maigres comme les feuilles du scénario, un humour 35 tonnes (sauf Tucci qui maîtrise bien son personnage) et des dialogues aussi pisseux, le pari est lourdement compromis. Derrière la caméra on retrouve un réalisateur qui cherche à s'éclater, ne multipliant sa grammaire cinématographique qu'à des fins purement visuels (aidé de ses fameux couchers de soleil et usages abusifs de lentilles optiques) mais construisant efficacement ses scènes : l'abus de contre-plongées en est un exemple typique ; c'est beau, c'est parfois recherché... et parfois c'est d'un manque de logique inimaginable (le dialogue entièrement filmé en contre-plongée entre un humain et un Transformers !!!). Tout le film est à cette image, celle d'une efficacité irréprochable, efficacité dans l'esbrouffe et la débauche d'effets, mais un fond d'une pauvreté qui ne peut que conduire à un ennui certain. Et avec 2h45 de métrage... Les transformers sont redevenus des jouets pour les enfants et se placent sur la ligne directrice "gentils humains / robots Vs les méchants humains / robots", sans que l'on ne tremble jamais ; même aidé par le "personnage" du chasseur de prime. L'histoire se poursuit (la découverte du métal et du code génétique des Transformers) mais ne parvient pas à rebondir sur les nouvelles donnes (le chasseur de prime, les transformers fabriqués) et plus le film avance et plus on sombre inéluctablement dans le ridicule : les scènes semblent s'aligner sans passion, les ponctifs des actionners s'aligner avec elles et les idées s'évaporer dans des séquences surdimensionnées destinées à faire oublier le manque d'engouement pour le sujet. Toujours ce même problème d'écriture (E. Kruger pour les épisodes 2-3-4), d'approfondissement. La longue dernière scène nous permettra de sauver les FX d'ILM, de se gaver de dragons-transformers, de destructions massives (y compris les inévitables façades de verre des gratte-ciel qui volent en éclat), d'un ballet de voitures volantes et une pluie de paquebot du plus bel effet. Seulement de l'effet...

NOTE : 8-9 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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