Un monde futuriste aseptisé et contrôlé
dans le moindre de ses détails et où la liberté
n'est qu'une vue de l'esprit : une scénario intelligent
et précis où le mot anticipation possède
tout son sens (l'amour physique est prohibé, les jeux
sont devenus les seuls loisirs, l'originalité a laissé
place à l'uniformité, le public prend le pas sur
le privée...etc).
Très intéressant... même si l'angle d'approche
n'a strictement rien de bien neuf (une pure -mais pâle-
copie de THX 1138 et du livre
/ film 1984). Puis le film rebondit
savamment, explorant un tout autre domaine, plus inédit,
nous alléchant par quelques sombres mystères et
grâce à un personnage principal totalement décalé
par rapport aux autres : il pense, réfléchi et
s'interroge !
La seconde partie se veut plus proche des oeuvres de SF des
années 70 (Soleil vert)
mais Bay finit par court-circuiter ses idées à
toujours vouloir être trop frénétique derrière
la caméra ; finalement on se retrouve dans un Bad
boys (plutôt le 2 comme le laisse entendre les
poursuites en voitures), un film plus bourrin que fin, solide
(big budget = big visuel) mais avec cette impression persistante
que le scénariste essaie à tout prix d'éviter
d'entrer trop loin dans son sujet...
Bay le roi du recyclage ? Son métier de producteur nous
prouve que oui !
NOTE : 13-14 / 20