Une banque est cambriolée d'une façon pour le moins non conventionnelle : et c'est rien de dire que l'intro de ce film sait nous captiver.
Un bad guy qui hypnotise ses victimes pour leurs faire faire son sale boulot, une intrigue autour d'une fillette kidnappée, un réalisateur qui n'a pas son pareil pour mettre le bon dosage dans sa mise en scène.
Hypnotic respire la série B qui s'emballe, au concept un peu abrupt et surtout facile, mais qui met un sacré piment à l'histoire. Cependant la trame demeure bien trop limpide et assez caricaturale : fuite, aide bienvenue, pirouettes dans le vocable et pas mal de bricolages afin de faire passer quelques pastilles d'un scénario (à twist) trop ampoulé. Mais c'est surtout le concept mal aisé de toute puissance qui reste maladroit : de tels personnages domineraient le monde depuis longtemps et ce serait alors un tout autre film...
Plutôt lourd à digérer. Fin ?
Pourtant... l'histoire rebondit en sa dernière partie afin de relancer tout notre intérêt et, si la dernière demi-heure possède son petit charme, si le film brasse de multiples influences (Brazil ou encore Inception, une dose de Edge of tomorrow et de Memento; avec une pointe de "X-Men"), il finit justement par se compliquer la tâche en étant constamment alambiqué en son coeur.
Lourd à digérer...
NOTE : 10-11 / 20