Vous vous souvenez (ou pas) de la fin absolument alambiquée
du précédent épisode ? Et bien ça
commence comme ça... et ça dure près d'une
heure et trente minutes ! Passé l'impression de prendre
le train en marche -c'est la pire des façons de débuter
un film- il est difficile de faire fi des images anodines, à
l'instar de la réalisation, d'un montage atroce, d'un
personnage principal lisse et surtout d'une atmosphère
complètement foirée par des allucinations à
répétition, très vite lassantes et qui
vont finir par nous faire rire de façon quelque peu sarcastique.
Et à propos de rire je n'évoquerai que du bout
de la plume ces aller-retour au commissariat qui finissent par
devenir un gimmick, cette enquête péteuse et cette
pseudo-morale mal digérée pour une histoire dont
le dénouement ne nous intéresse jamais réellement
; ou si peu : car il n'y a bien que le twist final à
sauver, même s'il nous laisse sur l'impression d'avoir
assisté à un très mauvais remake de L'échelle
de jacob. Le scénario n'est qu'un improbable imbroglio
évitant soigneusement toute logique. Une histoire de
talent...
NOTE : 5 / 20