Une présentation de Pinehead et on repart sur les traces
de Christine, internée en hôpital psychiatrique
après les évènements survenus dans Hellraiser.
Bis repetita ? Le cauchemar continue, la jeune fille croit voir
son père en Enfer et va tout faire pour l'en sortir
Didactique, Hellbound met très longtemps
à voler de ses propres ailes, principalement grâce
au personnage du directeur et à la seconde partie du
film, mais tout en suivant les sentiers tout tracés de
l'épisode précédent. Gardant l'esprit gore,
charnel et douloureux à l'extrême, hideusement
sexy. Reste que les dialogues sont très pauvres et les
superbes make up (on fait abstraction de la partie animée,
terriblement vieillotte) ne sont que des pansements sur un scénario
qui tourne à vide, à vouloir singer l'original,
n'apportant rien à la riche mythologie des cénobites.
La visite guidée de l'Enfer constituerait le plus intéressant
passage du film ; sauf que celle-ci est franchement ratée,
réussissant seulement à en faire toujours trop,
bordélique au possible, ne sachant trop où aller
et jamais aussi répugnant comme on l'aurait souhaité.
Franchissant finalement les limites du ridicule.
NOTE : 6-7 / 20