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Gremlins
Budget = 11 M$
BOX OFFICE France = - / ? - ? 000 - 3 587 000 entrées
BOX OFFICE USA = 12,5 / 153,1 M$
BOX OFFICE Monde = ? M$
 

Des premiers plans embrumés et colorés de Chinatown s'ensuivent les fameuses trois règles quasi vampiriques (pas de soleil, pas de nourriture après minuit, pas d'eau -non bénite) et un festin cinéphilique sans nul égal dans ce qui reste un petit chef-d'oeuvre.
Dans une petite ville typique, avec ses familles typiques, son voisinage typique, le cadeau d'un père de famille va mettre à sac toute la paisibilité des lieux. Et de Noël.
Impossible de passer à côté de cette déclaration d'amour au 7ème art, tant dans ce savant dosage d’un style très 50’s (les délicieux décors studios, la police crétine et incrédule, les jeunes adultes en guise de héros), dans un esthétique très comics, autant qu'au gré des clins d'oeil à moults chef-d'oeuvres du cinéma ; pêle-mêle et non exhaustivement : La vie est belle, Mad Max, L’invasion des profanateurs… -le film et les cosses-, Planète interdite, E.T., Massacre à la tronçonneuse, La guerre des mondes, Massacre à la tronçonneuse, les films noirs, les westerns, Tex Avery, Orson Welles...etc. Et ces Gremlins qui traversent l'écran de cinéma : tout un symbole !
Mais le film n'est en rien un alignement de références, ces dernières étant totalement digérées et dans le récit, et dans le décor. L'idée géniale et originale de transformer une créature adorable et chantante en monstre et d'en faire une comédie hilarante au scénario vif et parfaitement équilibré, peuplé de personnages savoureux, s'avère totalement payante. On se régale de ce père inventeur fou et raté (le savant fou de tant d'oeuvres, ici magnifié par ces ratés splendides) jusqu'au vieux raciste qui accuse l'autre de son malheur (le côté politique du film) en passant par la mégère digne de Scrooge, la mère de famille digne de Rambo, la famille pauvre et le héros plus vraiment ado et pas encore tout à fait adulte, qui fera le grand plongeon. Sans oublier sa copine dont le drame met le film en apesanteur...
La musique y est sublime et inoubliable, l'humour sarcastique, corrosif et mordant ("miam-miam", la piqûre, le mixer, le micro-onde, le fauteuil électrique -qui ne manquera jamais de me faire hurler de rire !-, et tant d'autres), la photographie suave et éclatante de couleur (un must selon moi) et un réalisateur qui nous ravit.
Idéal pour un premier film d'épouvante pour nos jeunes : les Gremlins étant des espèces de super-polissons qui brisent les frontières du permis et du possible. Croustillant.

NOTE : 17-18 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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