L'invasion
des profanateurs de sépultures |
(15-16) |
L’ancêtre des « Visiteurs »
ou de « V ». Mise à part le clair message anti-rouge
(« L’angoisse face à l’état du monde »…)
et les cosses trop plastiques, le film est une pure merveille, loin des
facéties odieuses de l’époque (mais jouissive quand
même…). Oppressant, on ne le serait moins, le scénario
va crescendo comme un étau menaçant qui se resserre autour
du héros, une caméra qui devient psychotique et nous prend
à bras le corps, nos yeux déjà éblouis par
les acteurs ou la photo. Loin des schémas classiques, même
si c’en est devenu un, le film emporte notre adhésion grâce
à sa moderne vitalité, jusqu’à la fin en forme
d’espoir, une fin ouverte, comme si l’espoir restait flou.
Ferrara réussira l’impossible.
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