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La grande aventure Lego
Budget = 60 M$
BOX OFFICE France = 2 657 / 96 272 - 473 000 - 1 513 000 entrées
BOX OFFICE USA = 69,1 / 257,8 M$
BOX OFFICE Monde = 472,2 M$
 

Le film issu de notre imagination. Un univers dont tout un chacun a du rêver un beau jour, un univers qui prend forme avec justesse et efficacité. Mais ma grande déception vient du fait que ce Lego movie restera en très grande partie destiné uniquement aux enfants. Car après avoir entendu le nom du méchant, Bussiness, adepte d'une perfection illusoire et métronomique, suffisamment fou pour vouloir contrôler tout un chacun, le "coller" ; et après avoir saliver devant la vision de notre pauvre télévision moderne, j'ai penser que... qu'il pouvait émerger une vive critique de ce libéralisme au bonheur chiqué, de ce besoin de s'enrichir, de tout agglomérer, de créer des citoyens zombies à l'identique et à l'infini. J'ai même pensé que Les Nuages Perchés était une vision hollywoodienne de l'anarchie. J'avais sans doute oublié que le film était destiné à enrichir The Lego Group et Universal : car la critique existe mais reste en marge du film, plus concentrer sur un thème proche de celui de Toy story 2. Adressé aux enfants, même ceux qui sommeillent en nous, le film est en fait un plébiscite pour sauver notre imaginaire, notre folie propre, notre inventivité et au final notre différence ; une petite part de notre liberté. Car aux fond les enjeux sont un peu faiblards dans cette fable de La Fontaine moderne, le décollage des gags est un peu long mais ceux-ci valent le coup d'attendre : les clins d'oeil (pour ma part le Superman / Green lantern : j'adore !) et un humour réellement barré que l'on avait guère vu depuis la saga des "Shrek". Visuellement c'est une réussite même si -je vais encore faire mon râleur- les nombreux courts-métrages d'animation autour des Lego nous y avait déjà bien préparé. J'ai également trouvé le héros un peu fade au milieu de se placement de licence : le méchant flic, le bad guy, Batman et la belle héroïne ont beaucoup plus de poids ; il assume assez difficilement son destin à la Luke Skywalker, partie de son ranch et amené à sauver le monde en se révélant. Un monde fou, fou, fou où l'on édifie l'imperfection, symbole du "rester soi-même" et du droit à la différence, où la pire chanson du monde devient un hymne entétant et où les scènes finales nous prennent franchement par surprise. Au final un bon film, pas totalement transcendant pour ma part puisque manquant d'une seconde lecture plus adulte et plus remarquable, mais un très agréable moment de rigolade qui cède plus à la facilité et à la surenchère qu'il n'y paraît.

NOTE : 12 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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