Sur un concept faussement emprunté à une certaine
sage galactique, le film nous présente un monde binaire
et basique façon "Power Rangers". Pas tout
à fait : car le héros et le méchant partage
quelque chose de (presque) inédit ; ils sont père
et fils. Avant d'aller plus loin je soulignerai que, d'après
mes enfants, expert en Ninjago, il s'agit d'une méchante
simplification et ni plus ni moins qu'un sacrilège fait
à la saga d'origine. Fin de la parenthèse. Il
n'empêche que le début est passablement explicatif,
patinant sur son concept, surfant sur des gags qui tombent à
plat et une trame de série TV ; l'éternel méchant
qui s'evertue à attaquer le monde des gentils et qui
bute sans cesse sur les super-héros. Et le coup du chat
semble devoir donner un coup de semonce au film. Loufoque et
totalement lourdingue. Pourtant difficile de nier que visuellement
ça en jète, l'animation est un véritable
bonheur pour les yeux. Heureusement que le film rebondit quelque
peu lors de sa seconde partie, aventure plus aguicheuse et plus
fine qui explore la relation père-fils, où de
plus habiles détails ressurgissent et expliquent bien
des choses. Même si de suspens il n'y a pas...
NOTE : 8-9 / 20