L'emprise |
(8-9) |
La version sexuelle de « Poltergeist
». Tout est là : la musique prenante et variée à
défaut d’être originale, un réalisateur qui
se démène dans le domaine de l’oblique (mon torticoli
me dit que c’était gratuit…), tous les ingrédients
scénaristiques de « La maison
du diable » ou de « L’exorciste
»…etc. Mais ce même scénario a deux atouts :
les scènes de viol, au centre du sujet, sont provocantes, originales
et chocantes à souhait (bien filmées en plus) ; le personnage
incrédule apporte un ton plus terre à terre au film. Par
contre le début se complait dans une ligne trop directive alors
que l’on s’attend à plus de fouille psychologique (la
femme me semble guère troublée, ne se bat que très
peu, elle subit alors qu’elle aurait pu douter : le scénario
aurait pu jouer sur l’ambiguité : vrai/folle). Les effets
de make-up reste le clou du spectacle, les visuels sont quelconques. La
fin est trop loufoque, disproportionnée ( où trouvent-ils
la fortune nécessaire à cette expérience ?). Une
autre fausse note. |