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Poltergeist
Budget = 10,7 M$
BOX OFFICE France = ? / ? - ? 000 - 778 000 entrées
BOX OFFICE USA = 6,9 / 77,1 M$
BOX OFFICE Monde = 121,7 M$
 

La banlieue américaine (pas si) paisible et si cher au producteur du film : S. Spielberg.
Mais cette fois le Golden Boy a choisi d'étudier le côté obscur de ce petit paradis américain : Il jette un regard non plus sur les rêves d'une jeunesse dorée, mais sur les peurs de l'enfance (la forme d'un simple tronc, les clowns, mais également la mort, les orage,...)
A l'humour du début répond quelques moments de douce frayeur, sans pour autant plonger à corps perdu dans une oeuvre horrifique type Amityville, pourtant assez proche dans sa thématique : Pas de fantômes classiques ici ni de maison hantée flippante (on s'en amuse même dans un premier temps !) mais surtout un film dont on sent l'influence de son instigateur : les couleurs douces, lumineuses et les monstres hénaurmes remplacent aisément les couleurs sombres, les ténèbres et la décrépitude coutumière de ce genre de production. Il en découle un film d'épouvante soft (sauf LA scène, souvent supprimée selon la volonté des éditeurs / diffuseurs) mais qui n'y va pas avec le dos de la cuillère des effets spéciaux. En réalité on se sait trop s'il faut en rire ou s'en effrayer, et c'est surtout une façon parfois maladroite de désamorcer l'épouvante de la situation afin de plaire au plus grand nombre. En tous les cas Poltergeist mange à plusieurs râteliers, ce qui nuit à sa force de conviction, et il peine à achever son histoire alors que sa scénarisation est hocquetante. Cependant le film assoie les bases de ce type d'histoires où une famille ensorcelée se fait aider par des spécialistes du paranormal, anticipant de beaucoup les nombreuses oeuvres abordant ce sujet, et notamment les Insidious (dont on reconnaîtra aisément toutes les bases) ; son final a également souvent été copié...
Sans sombrer dans la polémique d'alors (Spielberg aurait été extrêmement présent à la fois sur le plateau et derrière la caméra), on sent que T. Hooper est un peu raide dans sa mise en scène et certaines séquences manquent à la fois de punch et de folie pour satisfaire au scénario.
Je ne peux terminer cette analyse sans mentionner l'extraordinaire musique de J. Goldsmith qui m'accompagne encore si souvent aujourd'hui.

NOTE : 12 / 20

La critique des internautes
 




NOTE : -/20

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