Un hybride entre Mimic
et La colline a des yeux...
En tous les cas le film est plutôt efficace : il enferme
et isole sa victime à maintes reprises, rebondi habilement,
rend la menace invisible, utilise bien ses décors afin
de faire monter la tension. Puis vient le gore, de plus en plus
puissant mais bien dosé, et le méchant de l'histoire,
à accrocher au panthéon du genre, aux côté
de Leatherface. La réalisation est plus réaliste
que léchée et nous permet de flairer l'humidité,
la crasse et le sang frais. Pourtant il ne s'agit, hélas,
que d'une oeuvre purement formelle, un train fantôme assez
glauque et moite, un survival qui n'a que l'originalité
d'être urbain mais ronronne un peu dans sa violence volontier
gratuite et douloureuse (la scène de torture ne sert
strictement à rien même si elle est bien fichue).