BOX-OFFICE
(du 19 au 21 mai 2006) |
|||||
Rang |
Titre |
Entrees (Million de $) |
Variation hebdo |
Cumul (Millions de
$) |
Budget |
1 |
Da Vinci code |
77,1 |
New |
77,1 |
125 |
2 |
Nos voisins les hommes |
38,5 |
New |
38,5 |
- |
3 |
Mission : impossible 3 |
11,3 |
- 54 % |
103,5 |
150 |
4 |
Poseidon |
9,2 |
- 58 % |
36,8 |
160 |
5 |
Camping car |
5,0 |
- 50 % |
50,3 |
50 |
6 |
See no evil |
4,6 |
New |
4,6 |
8 |
7 |
Lucky girl |
3,5 |
- 41 % |
10,5 |
- |
8 |
An american haunting |
1,5 |
- 59 % |
13,4 |
14 |
9 |
Vol 93 |
1,4 |
- 60 % |
28,3 |
15 |
10 |
Akeelah and the bee |
1,0 |
- 58 % |
15,7 |
- |
11 |
L'âge de glace 2 |
1,0 |
- 69 % |
189,3 |
80 |
12 |
Stick it |
1,0 |
- 69 % |
23,9 |
- |
13 |
Goal ! |
0,7 |
- 65 % |
3,0 |
30 |
14 |
Scary movie 4 |
0,7 |
- 67 % |
87,7 |
45 |
15 |
0,5 |
- 77 % |
45,9 |
50 |
|
16 |
Thank you for smoking |
0,5 |
- 45 % |
22,2 |
6,5 |
17 |
Art school confidential |
0,5 |
- 57 % |
2,3 |
- |
18 |
Friend with money |
0,4 |
- 46 % |
11,8 |
6,5 |
19 |
Hoot |
0,4 |
- 82 % |
7,4 |
15 |
20 |
Keeping up with the Steins |
0,4 |
- 41 % |
1,2 |
- |
- |
The wild |
- |
- |
35,0 |
80 |
- |
The sentinel |
- |
- |
34,5 |
- |
- |
The benchwarmers |
- |
- |
57,7 |
33 |
Gros, gros week-end aux USA. Je n'ai pas encore eu le temps et le loisir
de lire les critiques US concernant l'adaptation du Da Vinci code
(les critiques françaises m'ont carrément dissuadé d'y
mettre les pieds ; c'est la première fois que ça m'arrive !),
mais dans le rang des spectateurs l'attente est plus que palpable. Le voilà
qui réalise sans trop de mal le plus fort démarrage de l'année
(devant les 68 patates de L'âge de glace 2) ce qui
lui permettra un remboursement en approximativement 10 jours. Ron
Howard, son réalisateur, n'avait tout simplement jamais fait mieux
sur le sol américain (même record qu'en France) et se voit à
nouveau embrasser le succès, celui-là même qui l'avait
lâché par 2 fois (De l'ombre à la lumière,
18,3 / 61,6 M$ et Les disparus, 10,8 / 26,9 M$) ; son dernier
succès remontant à Un homme d'exception (2,5
/ 170,7 M$) et son plus gros succès ayant été réalisé
par Le Grinch
(55 / 260 M$). Le box-office souri à nouveau et c'est tant mieux ;
même si de qualité on ne parlera pas ici. Deuxième excellente
nouvelle du week-end : Leonard n'a complètement pas étouffé
la concurrence ! Nos voisins les hommes, nouveau carton cartoonesque
et synthétique produit par Dreamwork, enterre les précédents
produits du même acabits (L'âge de glace excepté...)
et se permet de faire mieux que tous ses collègues de la classe 2006
réunis : La véritable histoire du petit châperon
rouge (12,4 M$), George le petit curieux (14,7 M$)
et The wild (9,7 M$). Magnifique début pour ce film
porté par les voix de Bruce Willis et Gene Wilder et réalisé
par le spécialiste maison du genre : Tim
Johnson. Ce dernier réalise par la même occasion la meilleure
perf' de sa jeune carrière, loin devant Fourmiz
(17,2 / 90,6 M$) et à plusieurs milles de Sinbad
(6,9 / 26,3). Nos voisins les hommes effectue le 4ème
plus gros départ de la cuvée 2007, ce qui sous-entend que l'on
devrait reparler de lui très prochainement. Putain : ça met
la patate !!! Doit-on encore évoquer la carrière de M
: I : 3 ? Et bien non : elle est pour ainsi dire achevée,
le film atteint très modestement les 100 briques et ne sera jamais
rembourser sur le territoire. Bof !
Mais comme l'on trouve toujours pire que soit, non allons pouvoir évoquer
sans gêne le cas de Poseidon ; et on se rend bien compte
que l'on a pas beaucoup plus à dire sur lui que sur son voisin du dessus
: c'est une véritable correction en règle à laquelle
assiste Wolfgang Petersen, (tout comme
ses acteurs : Richard Dreyfuss et Ken Russell) et le bonhomme devrait se voir
attribuer le double titre de "plus gros bide de l'année"
et "plus gros bide perso pour un film réalisé aux USA".
Douloureux. R.V. sortira en France sous l'appelation "Camping
car" ; donc, Camping car (Barry
Sonnenfeld), conduit par Robin Williams, peine à atteindre le seuil
de son remboursement et joue les retraités du box-office. Dans la famille
"film d'horreur à pas cher qui peut rapporter gros" je voudrais
See no evil. Et bien le voilà : après une bonne
cinquantaine de film horrifico-érorico-porno, son auteur débarque
sur grand écran après la vague et voit son film effectuer une
sortie médiocre mais néanmoins à la hauteur de son très
modique budget. Plus de trois fois moins bien que La colline a des
yeux, même pas à la hauteur du tout petit An
american haunting ; on a envie de dire que ça sent la fin
d'une époque, mais avec de tels investissements, qui est-ce que ça
va arrêter ? Compte tenue de l'ambiance et de spectateurs tout entier
dévoués aux stars du moment, Donald
Petrie et son Lucky girl, se paie un deuxième
week-end pas si mauvais que ça (la plus petite chute du top !), même
s'il ne sauvera pas le film du naufrage annoncé la semaine dernière.
Le couac sera moins profond que celui de Bienvenue à Mooseport
(14,5 M$). De son côté, An american haunting
rame toujours autant pour, à la fois se voir remboursé et pour
voir ses scores dépasser ceux de Donjons
et dragons (15,2) afin que Courtney Salomon se voit attribuer
un futur budget plus imposant pour son prochain long ; quelques jours d'attente
suffiront. Vol 93 (de Paul
Greengrass) termine sa carrière, oh combien modeste mais inespérée,
petitement. Le rescapé du week-end se nomme Akeelah and the
bee, avec Angela Bassett et Laurence Fishburne, qui profite de chute
pire que la sienne pour garder son poste dans le Top 10 après 1 mois
de sortie.
Sortie de tableau pour le grand L'âge de glace 2, de
(Carlos Saldanha) [- 3 pl.], le petit et
pas très costaud et à la ramasse Stick it [-
5 pl.], et pour le ch'tit Hoot qui frise les records avec
rien de moins que 9 marches glissées !
L'hacatombe au niveau de la fréquentation se poursuit sur la fin, mais
beaucoup conserve leur sang-froid : Goal !, de Danny
Cannon, prouve -si besoin en était encore- que
le soccer n'intéresse pas les américains mais remercie les Dieux
du ballon rond pour son maintient en ligue 2, alors que Scary movie
4 de D. Zucker, se vautre mais
remercie les Dieux du rire pour ses 2 positions effacées. Par contre
ce ne sera vraiment pas la fiesta pour Silent
Hill ni pour Christophe Gans,
ni pour quique ce soit : seconde plus grosse dégringolade du week-end
en terme d'attraction. Pour sa part, Thank you for smoking
fait à nouveau parler de lui : troisième plus faible chute du
week-end, il gagne encore 2 rangs, histoire de fêter sa 10ème
semaine de présence. Ce ne sont que 7 semaines qui séparent
Friend with money, avec Jennifer Aniston et Frances McDormand,
de sa sortie mais le film garde la tête haute en attrapant une nouvelle
position au vol. Entre les 2, les news de Art school confidential
(T. Zwigoff) ne sont pas très bonnes,
celui-ci ne prouvant pas sa force de frappe d'il y a 7 jours et reculant assez
violemment. On y a cru... Et c'est avec joie que le p'tit dernier de la semaine
dernière reste le p'tit dernier de cette semaine : Keeping
up with the Steins réalise la seconde plus belle perf' du
week-end et mérite amplement son rang.
Adios The wild (avec les voix de K. Sutherland et J. Belushi),
bye-bye The benchwarmers, de Dennis
Dugan, arrivederci The sentinel, avec Michael Douglas,
Kieffer Sutherland et Kim Basinger...
C'est le calme plat en-dessous : on notera la sortie sympa de Lemming
(Moll) dans 2 salles, avec une moyenne/ copie
de plus de 5 000 $.