BOX-OFFICE
(du 11 au 13 novembre 2005) |
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Rang |
Titre |
Entrees (Million de $) |
Cumul (Millions de
$) |
Budget |
1 |
Chicken little |
31,0 |
80,4 |
60 |
2 |
Zathura |
13,4 |
13,4 |
65 |
3 |
Dérapage |
12,2 |
12,2 |
22 |
4 |
Réussir ou mourir |
12,0 |
17,7 |
40 |
5 |
Jarhead |
11,7 |
46,5 |
72 |
6 |
Saw 2 |
9,1 |
73,9 |
4 |
7 |
La légende de Zorro |
6,4 |
39,3 |
75 |
8 |
Prime |
3,9 |
18,9 |
22 |
9 |
Dreamer |
3,7 |
28,8 |
32 |
10 |
Orgueil et préjugés |
2,9 |
2,9 |
- |
11 |
Good night and good luck |
2,5 |
14,5 |
7 |
12 |
Shopgirl |
1,8 |
6,1 |
- |
13 |
The weather man |
1,7 |
11,4 |
22 |
14 |
Fightplan |
1,6 |
86,6 |
- |
15 |
Truman Capote |
1,2 |
6,5 |
7 |
16 |
Wallace et Gromit : le mystère
du lapin-garou |
0,9 |
54,3 |
30 |
17 |
L'affaire Josey Aimes |
0,9 |
17,3 |
35 |
18 |
The fog |
0,8 |
29,2 |
18 |
19 |
Kiss kiss bang bang |
0,8 |
2,1 |
15 |
20 |
Rencontres à Elizabethtown |
0,7 |
26,4 |
45 |
- |
Doom |
- |
(27,6) |
60 |
- |
In her shoes |
- |
(31,0) |
- |
- |
A history of violence |
- |
(29,9) |
32 |
- |
G |
- |
(2,7) |
- |
- |
Les Berkman se séparent |
- |
(1,8) |
1,5 |
Les poulets ont-ils élevés au grain... du succès ? Est-ce
étonnant de voir à nouveau Chicken little (Mark
Dindal -Kuzco)
en pôle position ce week-end ? Oui mais pas tant que celà. En
effet la concurrence n'était pas si terrible que ça ; des films
sans grands prestiges, sans acteurs réellement bankables, où
alors distribués sur de plus petites combinaisons. De même Chicken
little (un cartoon en image de synthèse mais sans Pixar),
s'il va aisément surclasser bon nombre de ses confrères et collègues
réalisés, eux, en animation traditionnelle (le dernier à
avoir fait mieux -?- se nomme Lilo
et Stitch : avec 146 millions engrangés), reste toujours
aussi loin des cartons made in Pixar : le film n'a pourtant perdu que 21 %
de spectateurs, mais on le voit mal atteindre les 200 patates... Et la concurrence
du week-end n'est effectivement pas fabuleuse : pour son second long, après
le carton (inexpliquable...) d'Elfe
(173 M$), Jon Favreau revenait avec Zathura, un film fantastique
science-fictionnel et familial (on y reconnaitra les voix de Tim Robbins et
Frank "Yoda" Oz) écrit par le génial David
Koepp (Spider-man)
; sur le papier ça sent la bombe... en salle ça sent le roussi
puisque le film n'engrange pas la moitié des recettes de son solide
concurrent animé (idem pour sa moyenne / copies) et fait complètement
l'impasse sur son budget. Sur son sillon il y a un certain Dérapage,
avec des acteurs prestigieux tel que Clive Owen, Jennifer Aniston et, surtout
(mais, si, mais si...) Vincent Cassel. La performance est de taille puisque
ce petit film était distribué sur 800 copies de moins que son
ainé et que son budget ne semble plus être un problème
; à suivre.
Maintenant interrogeons-nous sur le film qui suit : Réussir
ou mourir (pourquoi ne pas avoir garder le titre en VO, Get
rich or die tryin', référence logique à l'album
que tout les fans connaissent ?). Est-ce un échec pour 50 cent, le
chanteur-acteur ? Il est clair que le film partait avec plusieurs handicaps
certains : 1 652 écrans contre 3 223 pour Zathura
et 2 441 pour Derailed, un classement "R" pas très
commercial et un réalisateur par franchement abonné au succès
mais adoré des cinéphiles (Jim
Sheridan). Et pourtant, si on ne peut plus le comparer à l'extraordinaire
démarrage d'un 8 mile (51 millions pour untotal de
116) autre film quasi-autobiographique d'un rappeur (faut quand même
pas que je précise qui ?), il semble que les fans se soit déplacés
en nombre : la moyenne par copie du film se rapproche de celle de Chicken
little. Le deuxième week-end sera déterminant. Les
cinq suivants gardent leur alignement tout en chutant logiquement de 3 positions
avec des résultats varié mais guère enchanteurs : Jarhead,
de Sam Mendes, avec Jamie Foxx, ne confirme
pas son exceptionnelle sortie de la semaine passée et perd 58 % de
spectateurs. Saw 2 achève sa carrière en comptant
bien rembourser 20 fois son budget dérisoire, La légende
de Zorro, réalisé par Martin
Campbell, se classe toujours parmi ceux qui perdent le moins la tête
(- 36 %) mais son démarrage ayant été désastreux,
plus rien ne pourra l'aider dorénavant ; Prime, réalisé
par Ben Younger, avec Meryl Streep, est toujours surprenant avec son petit
quart de déserteurs, et Dreamer : Inspired by a true story,
avec Kurt Russell et dakota Fanning, fait même encore plus fort en devenant
la seconde plus faible chute du top 10. Deux films en passe d'être remboursé.
Le p'tit dernier n'est autre que Orgueil et préjugé
(d'après le book de Jane Austin) avec Keira Knightley en tête
d'affiche ; pourtant lancé sur plus de copies que le film de 50 cent,
on peut affirmer sans peine que le rap intéresse plus les américains
que la littérature classique !!!
La suite se partage toujours entre week-end ensoleillé et pluvieux...
Good night and good luck sera bientôt remboursé
2 fois et ses 18 % de chute reste dérisoire par rapport aux scores
de The weather man, de Gore
Verbinski (- 39 %). Mais on trouve toujours pire que soit, la preuve,
ce tire groupé et serré composé de Wallace et
Gromit : le mystère du lapin-garou, de Nick
Park (- 54 %), L'affaire Josey Aimes, de Niki
Caro (- 57 %), The fog
de Ruppert Wainwright (-58 %) et de Rencontres à Elizabethtown
de Cameron Crowe (-57 %). Bien équipé
pour la pluie, les 2 jours (on est aux USA, je le rappelle) de pause ont été
plutôt agréables à Shopgirl, avec et
écrit par Steve Martin, réalisé par le producteur de
La jeune fille à la perle (- 28 %) et le vieillard
du classement, Fightplan, avec Jodie Foster, qui fêtera
ses 2 mois de présence avec un tiers de tickets égarés.
Les américains n'aiment pas la littérature ? Que neni : Truman
Capote, avec Philip Seymour Kaufman, n'en peut plus de faire parler
de lui (Les oscars ! Les oscars !), il prend encore 17 % de fans sous sa coupe,
ose afficher un budget hilarant et se plait à gagner 2 places quand
tout le monde est en fuite. L'arrivée de Kiss kiss bang bang
était imminente ? Le voilà qui déboule en trombe avec
deux fois plus de succès que la semaine passée et un avenir
qui lui ouvre les portes.
Bye-bye à Doom (A.
Bartkowiak et The rock), In her shoes,
de Curtis Hanson, A history of violence,
de David Cronenberg, G
et Les Berkman se séparent.
Rien de bouleversant chez les suivants à part la sortie de Les
mots retrouvés (S. McGehee
et D. Siegel), avec Richard Gere et Juliette
Binoche, et de Buongiorno notte de Bellochio.