Un conte de Noël qui révéla sur grand écran Will Ferrell et Jon Favreau. Léger comme un flocon de neige.
Un bébé orphelin s'embarque avec le Père Noël et atterrit au pôle Nord : élevé par les elfes, il se prend pour l'un des leurs. Mais il va bientôt vouloir rentrer chez lui afin de retrouver sa (vraie) famille.
Fable sur l'adoption et la recherche de ses origines, Elfe est surtout un conte enfantin (l'innocence forcée de Buddy), doublé d'un ton plus aigrelet, avec un vrai sujet de fond ; mais le scénario demeure forcément tout écrit. Le film se transforme alors en un one man show où Ferrell joue sur la corde de la dichotomie entre son monde infantile, naïf et idyllique, et l'univers plus rugueux, adulte et égoiste de son père. Entre son univers lisse et un monde qui lui est totalement inconnu. Classique. Ce n'est assurément pas le rôle le plus cocasse de ce génie comique, mais il transcende son personnage en nous offrant un univers, parfois piquant, avec un petit grain de folie.
Elfe recherche constamment et naïvement le brin d'humanité qui sommeille en chacun de nous, l'enfant qui s'est éteint chez beaucoup.
Favreau livre toutefois un travail franchement rigide.
NOTE : 12 / 20