BOX-OFFICE
(du 9 au 15 février 2005) |
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Rang |
Titre |
Entrees |
Cumul (Millions) |
Budget |
Nbre de salles |
1 |
Iznogoud |
1 117 000 |
1,117 |
23 |
664 |
2 |
Espace détente |
476 000 |
1,177 |
10 |
572 |
3 |
La marche de l'empereur |
303 000 |
1,103 |
2 |
472 |
4 |
Aviator |
293 000 |
1,328 |
112 |
661 |
5 |
L'ex-femme de ma vie |
259 000 |
0,630 |
8 |
383 |
6 |
Danny the dog |
232 000 |
0,582 |
34 |
476 |
7 |
Pollux, le manège enchanté |
201 000 |
0,390 |
15,4 |
498 |
8 |
Bob l'éponge, le film |
179 000 |
0,179 |
30 |
367 |
9 |
Coup d'éclat |
150 000 |
0,150 |
- |
239 |
10 |
Sideways |
132 000 |
0,132 |
16 |
135 |
11 |
Le château ambulant |
102 000 |
1,058 |
- |
367 |
12 |
La voix des morts |
100 000 |
0,226 |
- |
130 |
13 |
Closer, entre adultes consentants |
81 000 |
0,856 |
27 |
227 |
14 |
Vera Drake |
70 000 |
0,070 |
- |
100 |
15 |
Lolita malgré moi |
51 000 |
0,284 |
27 |
181 |
16 |
Le dernier trappeur |
48 000 |
2,027 |
5 |
267 |
17 |
Mar adentro |
46 000 |
0,115 |
10 |
143 |
18 |
La chute |
46 000 |
0,796 |
13,5 |
206 |
19 |
Pinocchio, le robot |
38 000 |
0,038 |
8 |
212 |
20 |
L'un reste, l'autre part |
36 000 |
0,802 |
12 |
277 |
- |
Alexandre |
- 000 |
(1,209) |
155 |
253 |
- |
Les soeurs fâchées |
- 000 |
(1,345) |
- |
230 |
- |
Rois et reine |
- 000 |
(0,445) |
4 |
115 |
- |
Melinda et Melinda |
- 000 |
(0,335) |
- |
140 |
- |
The grudge |
- 000 |
(0,722) |
10 |
108 |
- |
36 quai des orfèvres |
- 000 |
(1,986) |
13 |
98 |
Vous l'attendiez, il est là ; et puis c'est tout ! Iznogoud
réussi son pari : directement number one, il a une moyenne / copie
"de la mort", c'est le premier film de l'année à passer
le million de spectateurs en première semaine (c'est également
une première pour Michael Youn !), il fait plus fort que le récent
Les daltons (705 000 entrées) et -miracle- réconcilie
Patrick Braoudé (le réalisateur)
avec le succès, ce qu'il n'avait pas rencontré depuis 11 ans,
à l'époque de Neuf mois ; son dernier, Deuxième
vie, n'avait pas dépassé les 200 000 curieux en
7 jours ! Espace détente souffre un peu de la concurrence
: malgré la bonne période des vacances, celui-ci chute de 32
% ; pas dramatique mais un peu inquiétant pour la suite, et surtout
la fin de sa jeune carrière. La preuve : la surprise de la semaine
nous vient de La marche de l'empereur qui continue à
emballer les foules, après 21 jours de présences, et gagne deux
fortes positions par rapport à la semaine passée ; avec seulement
13 % de spectateur en moins, le film passe le million de fans sans problème.
On reste encore loin des 2,7 millions de zoiseaux enregistrés pour
Le peuple migrateur ; les oiseaux qui volent sont donc plus
"porteurs" que ceux qui ne volent pas : logique, non ?
Aviator (de scorcese avec
Di Caprio) ne glisse que de 26 % en troisième semaine de présence,
certainement à la grâce d'un bouche-à-oreille favorable
; le voilà temporairement leader sur
l'année. Deux places de moins et 30 % (soit autant que Espace
détente) L'ex-femme de ma vie de Balasko
a un peu de mal mais, avec plus de 600 000 tickets vendus, même si le
film n'atteindra pas la barre symbolique du one million, peut être fier
de ses résultats. Le constat est à peine plus lourd pour Danny
the dog (Leterrier) -prod' Luc
Besson - qui ne semble pas trop profiter des vacances de février
; c'est la vie. Le film reste encore au-dessus des résultats de Le
Transporteur (soit 409 000 tickets). La seule et unique nouveauté
du top 10 de la semaine passée à faire son beurre c'est bien
Pollux qui perd une place sans pour autant broncher : 190
000 entrées, un peu plus que la semaine dernière, soit 6 %.
Ce même top 10 se clot sur trois nouveautés : un Bob
l'éponge que l'on voyait assez aisément plus haut (succès
US oblige et ton plutôt décalé du cartoon aidant !) mais
qui devrait encore faire parler de lui, Coup d'éclat
prouve que le nouveau film de Brett Ratner
ne lui réussit pas (Dragon
rouge, 591 000 entrées - Rush hour 2,
825 000 et même Family
man, 155 000) après son insuccès américain
et, pour finir, un Sideways (Alexander
Payne) qui promet, vu son petit nombre de copies actuel, mais reste très
en-deçà de Monsieur Schmidt (163 000 entrées),
alors porté par Jack Nicholson.
Quatre sorties du top 10, pas toutes clémentes... Si La voix
des morts et Château ambulant (Miyazaki)
s'en sortent avec les honneurs -dans les 20 % chacun, c'est relativement peu
et ça permet à ce dernier d'entrer dans le Top
05- , Entre adultes consentants (Mike
Nichols) -qui reste un joli succès, rappellons-le- et Lolita
malgré moi.se cassent la gueule dans une fourchette de 34-40
%, et dans l'ordre s'il-vous-plait.
Avec un démarrage très solide, Vera Drake,
le nouveau film de Mike Leigh, confirme ses
scores américains, pourtant bien en-deçà, et devrait
continuer à surprendre son monde. Et de 2 millions pour Le
dernier trappeur qui peut être fier : le film
a déjà récupéré trois fois sa mise. Mar
adentro (Alejandro Amenabar) en
deuxième semaine et La chute (Oliver Hirschbiegel
-L'expérience), après le parcours qu'on lui
connait, font jeu égal : - 33 %. L'oscarisable et détenteur
d'un Golden Globe (Mar adentro) n'aura pas eu la carrière
escomptée. Les français, encore sous le coup du pitoyable Pinocchio
de Benigni, ont boudé le Pinocchio,
le robot, un cartoon français dont les producteurs devait
attendre beaucoup (le réalisateur a bossé sur Titanic
ou Le 5ème élément
!) vu le beau budget alloué ; il ne suivra pas la trace de ses illustres
aînés... L'un reste, l'autre part (Berri)
ferme ce classement mais aura manqué un peu de souffle pour une laisser
une trace plus marquante de son passage dans les salles ; rassurez-vous, son
budget est remboursé.
On fait nos adieux à 2 déceptions américaines -qui explique
un peu la part de marché colossale des films francophones- Alexandre
(Stone) et Melinda et Melinda
(Allen) mais on jette un regard triste à
de belles performances : Les soeurs fâchées
que je n'aurait pas vu si en forme, Rois et reine qui confirme
le talent de son auteur (Desplechin),
The grudge qui n'a pas failli à sa réputation
et 36 quai des orfèvres qui a rénoué
avec la grande tradition frenchie du polar. Merci messieurs et à bientôt
!
La part de marché des films français est de 63,4
% et, même si ça n'est pas un exploit (la sortie des grosses
comédies entrainant souvent des piques à plus de 70 %), ça
reste remarquable, surtout dans un contexte favorable ; on en est à
plus de 43 % sur l'année.