Dernière œuvre de Tony Scott, Unstoppable
est à l'image de la filmo de ce roi de l'actioner hollywoodien
; et à l'image de son titre.
Un rookie est pris sous l'aile d'un conducteur de train aguerri.
Des histoires de machines et des histoires d'hommes, avec leurs
problématiques familiales censées gonfler artificiellement
le récit.
Le pitch est simple : un train fou, rempli de matière
dangereuse et sans conducteur, s'en va heurter une ville de
province et faire de gros dégâts matériels
et écologiques. C'est direct, nerveux, efficace mais
ça ne va, ni ne mène, jamais bien loin. Unstoppable
reste bourré de malheureuses coïncidences,
explorant toutes les options scénaristiques possibles
et surtout imaginables, n'hésitant pas à en faire
des caisses dans une variante de Runaway train
(notez le clin d'oeil lors des infos TV), pour un film catastrophe
très classique, multipliant les scènes d'action
épatantes. Le plus intéressant demeurant les (maigres)
à côtés : l'estimation des coûts par
la compagnie pour diriger la catastrophe vers ce qu'il y a de
moins coûteux.
Unstoppable fait le job et le fait bien : la
dernière demi-heure est un long moment de serrage de
fesses !