Les préparatifs détaillés, via tous les camps en présence, et les 24 premières heures du débarquement en Normandie.
Le jour le plus long est une fiction à but quasiment documentaire destinée à rendre hommage aux hommes ayant libéré la France (et l'Europe) et fait basculer la Seconde Guerre Mondiale. Afin de ne jamais oublier.
A travers un casting inédit et qui donne le tournis (Wayne, Mitchum, Fonda, Connery, Jurgens, Burton, Segal, Bourvil, Wagner, Steiger, Arletty, Barrault, Ferrer, Mcdowell, Wilson, Marquant... et même C. Eastwood en figurant) le film s'impose comme un classique instantané, comme disent les américains..
Pourtant, cinématographiquement parlant, le film pâtit de la multiplicité de ses réalisateurs (5, et pas les plus grands), de leur travail étalonné et assez plat, convenu, et offre un spectacle un peu raide, n'aidant pas à savourer pleinement la description des longs préparatifs. Le jour le plus long est à la fois intéressant mais sans doute trop didactique (Cf. Les nombreux dialogues orientés) ; et non dénué d'humour.
Mais ces près de 3 heures de métrage demeurent essentielles et il faut saluer cette entreprise parfaitement huilée, tactique et technique, soulignant l'incroyable aventure humaine que fut le débarquement. Une coopération internationale dans le but de libérer le monde d'un dictateur sanglant et fou, et une belle ode à l'héroïsme.
Les séquences à proprement parlées du débarquement sont étourdissantes, très précises, certains plans parviennent encore à nous bluffer compte tenu des moyens de l'époque.