La vie, c'est toute une aventure.
Le triste et souvent infâme statut réservé aux orphelins, il y a de cela quelques siècles, formidablement retranscrit par Charles Dickens.
Polanski en réalise une adaptation soignée, un festival de méchancetés, de bassesses humaines, d'épreuves qu'un enfant ne devraient jamais avoir à traverser alors qu'il ne demande qu'une chose : grandir sereinement. Mais c'est avant qu'Oliver ne rejoigne Londres et s'associe à de jeunes voyous menés par un vieillard affable, humaniste et bienveillant.
Oliver Twist est une œuvre trop littéraire, à la beauté très picturale, l'histoire de rencontres, celles que la vie met sur notre chemin : de belles rencontres et de bien mauvaises.
Cela reste une oeuvre très impersonnelle pour son auteur, et on perd étrangement la trace d'Oliver dans les trois derniers quart d'heure -il ne compte d'ailleurs plus que quelques maigres lignes de dialogues, concentrées à la toute fin- pour laisser trop de place aux adultes et, ainsi, changer le point de vue du scénario...
