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Le coin fantastique
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Le transporteur 3
Budget = 30 M€
BOX OFFICE France = 1 257 / 108 574 - 679 000 - 1 430 000 entrées
BOX OFFICE USA = 12,1 / 31,7 M$
BOX OFFICE Monde = 109,0 M$
 

De quoi a-t-on peur en allant voir une seconde séquelle ?
Voilà la question à laquelle le duo Megaton / Besson est parvenu à répondre : cette série B avouée, mélange de Spilt second (la bombe) et de Hitman (le héros rasé, les règles du contrat que l'on brise, la fille), est un "shoot em up" qui embrasse les règles du genre (un héros stallonien, un être en danger, des bad guys qui lui courent après, une mission, des gunfights, des coups, des cascades et des explosions à tout-va) mais qui va, à mon sens, au-delà de la simple copie.
Car si l'histoire n'a rien de bouleversant -et n'a pas été écrite pour bouleverser le 7ème art non plus-, le scénario et le montage se mettent en quatre pour insufler au film ce qu'il manque à nombre de suite : de l'attente, des surprises, des questions ; bref de quoi tenir le spectateur en haleine et éviter de le voir compter les minutes, ennuyé par un récit qui va de A à Z et semble réciter une leçon.
Mégaton a également réussi à imposer sa griffe : sa réalisation très nerveuse est lisible et permet à la pression de ne jamais retomber ; l'oeuvre est même assez léchée visuellement. Autre bon point : les scènes que l'on n'oublie pas et qui resteront comme les meilleures de la saga : la pause-pipi, la cascade entre les camions, le strip-tease et le gag savoureux sur J. Lewis et D. Martin. Bien sûr la fin n'aura pas de quoi nous renverser, on aurait aimé rester sur un twist de malade où quelque chose de plus construit, plus à l'image du reste du film, mais on est venu pour en prendre plein la vue, et on ne regrette aucunement notre fric ; mieux encore : on n'a pas été pris pour des spectateurs de canapé, incapable d'apprécier autre chose qu'une explosion plus puissante que la précédente.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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