Difficile de reprocher quoique ce soit à un tel réalisateur
(intègre, à forte personnalité, fidèle...)...
surtout par 2 fois. Et pourtant, si son précédent
(ExistenZ) pêchait par sa forme et sa narration, bien
que l’argument soit de taille, cette fois Cronenberg,
bien que son film soit bon, maque cruellement de réflexion,
autre que celle porpre à l’existence de son personnage,
à l’intrigue, bref au film ; on a pas grand chose
à grignoter après coup. Un film au ton étrange,
lent, mais en droite ligne jusqu’à sa surprenante
fin. Très bien photographié et mis en musique,
Cronenberge excelle à nous offrir des images bien à
lui, mettant en parallèle certains élément,
fouillant parmi les détails, captant à la perfection
cette atmosphère intimiste issue de la vision du monde
extérieure par un fou, un déséquilibré.
Que nous reste-t’il à la fin ? Revoir le film intérieurement
et se poser la question : pourquoi ? Mais sitôt la réponse
trouvée, nous avons fait le tour de ce film froid et
glauque, loin des réflexions qu’implicaient «
Crash », «
Vidéodrome
» ou même « La
mouche ». sans doute une oeuvre à revoir, avec
la clé du mystère en tête, pour se faire
une autre opinion.