Les saveurs du palais tend à prouver
que les présidents de la république française
sont d'abominables nantis sans mérite : mais ici le traitement
du sujet manque sérieusement d'appoint et d'un bon côté
critique et acerbe. De saveurs il n'y a puisque la réalisation
y est télévisuelle, passable, impersonnelle, plate
et très, très carré.
Si Frot y est pas mal (quoiqu'on aimerait la voir sortir de
ses gonds avec des rôles plus démesurés),
D'Ormesson est fortement agaçant. Question : à
quoi sert le passage "au grand froid" s'il ne lance
pas le flashback et explique un futur dont on se fiche éperdument
?
Un film rectiligne qui ressemble plus à une recette de
cuisine qu'à une oeuvre cinématographique.