Non-stop bénéficie d'un pitch
on ne peut plus clair et direct et nous permet, un temps, de
jouer aux devinettes avec le héros traumatisé
(c'est une vraie maladie cinématographique !). L'oeuvre
est alléchante, on se prête alors au jeu, le réalisateur
se donnant à fond. Mais là où le bas blesse
c'est lorsqu'il faut faire rebondir le scénario pour
nous surprendre et donner dans les explications convaincantes
: le film s'empâte, devient assez rocambolesque et fumeux,
les coïncidences sont joyeusement provoquées et
des questions resteront au-dessus des 8 000 pieds (l'envoi de
certaines sms, les prévisions trop précises, les
motivations peu convaincantes...). Au final un film beaucoup,
mais alors beaucoup plus classique qu'il ne parait l'annoncer.