Le retour de... J G. Avildsen.
Après son combat en URSS, Rocky Balboa se retrouve ruiné
à cause d'une arnaque financière, qui anticipait
une certaine affaire Madoff. Ainsi le boxeur va-t-il devoir
remonter sur le ring, malgré une santé défaillante
?
En dehors du prétexte scénaristique pour pousser
Rocky à boxer, Rocky 5 est poussif à
bien des niveaux : dans la façon qu'il a d'étirer
chacune de ses scènes et de tout caricaturer, à
travers la personnalité insupportable de l'organisateur
de combats, et via un film qui a du mal à parler de boxe
(un seul véritable combat, expéditif qui plus
est), ses champions ne faisant que pâle figure par rapport
aux "anciens".
Mais bizarrement, c'est aussi ce qui sauve partiellement le
film : le passage de relai et le couplet sur la difficulté
d'être père. Mais encore une fois le film s'emmêle
le scénario et verse dans la facilité, l'à-peu-près.
Les héros sont décidément très fatigués.