Un nouvel épisode, un nouvel adversaire : un nouveau
champion, pour exorciser la Guerre Froide. USA vs URSS.
Mais c'est la même rengaine qui nous est joué :
on voit le scénario défiler avant que le film
ne le déroule. Un premier match qui lance les hostilités,
un drame pour motiver les troupes, un entraînement à
l'ancienne, une revanche qui s'achève en happy ending.
Et une bonne musique rock pour mettre le feu.
La saga se fait trop carrée, faussement politique, et
plonge trop souvent dans la caricature : Creed oublie les épidoses
précédents et fait comme s'il n'avait jamais appris
de ses erreurs, retombant dans ses travers de coq.
Du coup ce Rocky s'étire, oubliant de dégraisser
son histoire (le ridicule robot...) et usant des mêmes
tergiversations, des mêmes ficelles et d'une certaine
naïveté.
Reste les forces en présence : et elles pèsent
leur poids !