Le météorite supposé responsable de l'extinction
de la plupart des dinosaures sur la Terre n'est donc pas tombé...
et aujourd'hui les dinos font tranquillement pousser du maïs
pour se nourrir, dressent des barrières autour de leur
poulailler et font même du feu. A partir de là,
pour être complètement honnête, j'ai eu déjà
beaucoup de mal avec le concept, ridicule pour les plus grands,
tellement ciblé pour nos microbes (l'anthropomorphisme
poussé dans ses derniers retranchements ; le dino parle
plus humain que l'humain !). Si je concède volontier
une beauté absolument renversante aux paysages (la rivière
est un chef-d'oeuvre à elle seule), le design des apatosaures
est d'une grande laideur, quelque part entre le ver de terre
à patte et à la tête un rien carré,
et un erzat quelque peu arriéré de Denver ou du
Petit dinosaure. D'aillerus en parlant de similitudes on ne
peut pas dire que le scénario sorte de nulle part : un
héros trouillard qui va devoir prendre sur lui, un drame
familial, une histoire typique d'amitié entre deux espèces,
un héros qui cherche sa maman, sa découverte du
monde, pour un film qui possède un peu de Roi
lion, du Livre de la jungle,
de Nemo et même un rien
des Croods. Une petite aventure
sans grande prétention pour ma part, traversée
de personnage sympa mais qui sortent rarement du lot et d'histoires
du même acabit (plus trash parfois). Rien à faire
il n'y a que les paysages qui m'aient vraiment transcendé.
NOTE : 8-9 / 20