Deux Chucky pour le prix d'un : voilà le seul intérêt
de ce 7ème opus... Le ton involontairement ridicule de
la première scène laisse augurer du pire ; la
réalisation pépère de Mancini enfonce le
clou. Seul le musicos Lo Duca n'a rien perdu de sa pareil. Parce
que cela commence vraiment fort : une séance d'électrochocs
comme dans les 70's (même si la pratique est encore courante..)
et un scénario qui a toutes les peines du monde à
tenir la route et à nous tenir en haleine. Entre jump
scare à la con (le 1er), placards d'établissement
psy non clos alors qu'ils contiennent des instruments de chirurgie,
infirmières en minijupe plus que suggestive fondant en
larmes lorsqu'un patient se suicide et patients fou comme au
cinéma, il ne nous reste qu'une J. Tilly se parodiant
lamentablement et doublant de volume à chaque épisode.
La première partie du film traîne la patte, la
seconde démontre les limites de l'idée (pourtant,
balancer Chucky dans une maison de fou, il y avait matière
à déconner), la troisième et dernière
n'a rien de nouveau à avancer si ce n'est une multiplicité
du mal complètement inutile et bêtement utilisée.
Et puis merde : deux meurtres face caméra en 67 minutes,
on risque pas l'overdose... Le film est si mauvais que même
Chuck parait raide comme une poupée (exception faite
de la tête explosée) et la saga semble réellement
épuisée malgré de très rares scènes
réjouissantes (celle de la verrière notamment)
et du gore très classique. A suivre...
NOTE : 5 / 20