Un procès : un coupable libéré au grand
dam des familles de victimes. Il y a la sublime musique de J.
Goldsmith, R. Franklin fait le boulot et il le fait plutôt
bien, et on explore plus en avant la formidable et labyrinthique
bicoque.
Mais le scénario s'enlise un peu dans la relation Norman
/ Mary (même s'il y a un véritable intérêt
à cela), singeant son illustre modèle et trouvant
avec peine un nouvel angle d'approche, restant en mode bis repetita,
sans toujours une logique interne. Demeure le doute à
propos de la folie de Bates, le renouvellement du mystère
assez inspirant, celui du twist, double cette fois, plutôt
bien senti et fonctionnant fort bien (d'aucun dirons un peu
"tiré par les cheveux". Une base réflexive
sur la rédemption.
Assez ennuyeux car jamais assez poussé dans sa logique.
NOTE : 10-11 / 20