Norman l'empailleur.
Perkins essaie de singer Hitch dans une séquelle tout
ce qu'il y a de plus basique, classique derrière les
efforts, transformant son personnage en serial killer banal
et très ancré dans les 80's. Il cherche à
imposer sa version, plutôt que sa vision (Cf. La scène
de la douche ou celle de la chute dans l'escalier).
Norman est encore gouverné par sa mère -plus de
surprise-, les "héros" sont calés, on
retrouve les bases : la femme "mauvaise" dont Norman
tombe amoureux ; une enquêtrice qui met son nez partout
; une espèce de twist. Puis on multiplie les victimes
potentielles -sans aucune épaisseur, globalement très
mal cernées- et le scénario se perd au passage.
C'est un fouillis insensé, très mal structuré
et, au final, une version sexuée de l'Auberge rouge.
A peine une once de réflexion sur la rédemption
des tueurs : le nouveau statut de Norman, son évolution
psychologique, auraient dû être mieux explorés
; et certainement pas se terminer sur cette fausse note.
Dénaturé, copié, ringardisé et rendu
racoleur. Une saga qui n'avait a priori pas lieu d'être...
NOTE : 6-7 / 20