La lumière de sa vie.
Dans un futur proche et chaotique où les femmes ont disparue,
un père tente de protéger sa fille dans un campement
de fortune, au gré de ses souvenirs.
Arguant d'une réalisation minimaliste, voir un peu raide,
pour créer une oeuvre minimaliste. Une belle cinématographie,
deux formidables acteurs ne rattrapperont pas les manquements
scénaristiques : si l'aspect "survie" de l'histoire
émerge sans peine, il a du mal à aller de l'avant,
à faire évoluer ses situations et ses personnages
; à trop vouloir exclusivement se concentrer sur ses
héros, le film oublie le mythe alentour. On a envie d'en
savoir plus et notre frustration sera un frein à notre
contentement. A situation exceptionnelle, les liens père-fille
s'avèrent toujours les mêmes, et le film s'appesantit
à nous le prouver en long, en large et en travers. Ca
sonne juste, certe, mais il manque un peu d'émotion,
de suspens, d'histoire et d'Histoire, de contextualisation.
On se retrouve vite dans une espèce de Walking dead...
sans zombies, avec un scénario en 3 parties qui se répètent
sur le mode "habitat - danger- fuite".
Light of my life restera à distance
de films beaucoup plus ambitieux que lui, tels que La
route ou encore Les
fils de l'homme.
NOTE : 10-11 / 20