King's man : la meilleure défense, c'est l'attaque.
                  Entrelaçant l'Histoire de façon assez grossière 
                  et forcément simpliste (les prémisses de la 1ère 
                  guerre mondiale, notamment), King's man parle 
                  de ces manipulations politiques visant à déstabiliser 
                  l'ordre mondial, déclencher des conflits de pouvoir et 
                  d'influence ; de ces organisations mystérieuses et fantasmées 
                  qui sont censées diriger le monde dans l'ombre. Menant 
                  par ailleurs une réflexion éclairée sur 
                  les méfaits du colonialisme, le pacifisme et la nécessité 
                  de la guerre. Un double discours perturbant mais peut-être 
                  et tout simplement fun après tout ! Tout juste de quoi 
                  créer une organisation para-gouvernementale afin de conserver 
                  une indépendance salvatrice sur les opérations 
                  et les actes engendrés. Pour le bien-être de l'humanité...
                  Au moins le réalisateur s'amuse et nous communique son 
                  plaisir à filmer, Raspoutine est une vraie bonne option, 
                  mais la seconde moitié du film perd en... piment ; quoique 
                  demeurant suffisamment plaisante et décomplexée 
                  pour maintenir tout notre intérêt. Appelons plutôt 
                  cela un ventre mou. Mais le film a l'intelligence de ne pas 
                  se focaliser sur la création de l'agence en elle-même, 
                  mais bien sur les raisons "historiques" et humaine 
                  de sa fondation.
                  Faussement ambitieux mais rudement sympathique, The 
                  King's man retrouve l'esprit de la saga, la "B-movie 
                  touch", mais manque parfois de grandes scènes (concentrées 
                  sur la fin) et de cette folie qui est la marque de fabrique 
                  des "K". Ca reste du bon gros fun qui tâche 
                  et on n'y crachera pas dessus !
                NOTE : 13-14 / 20