L'antonyme de son homonyme... (Cf. le film de Meyer)
; soit 80 % d'action et 20 % de réflexion, sentiments,
auxquels s'ajoutent une morale pisseuse (le père qui
se rachète de son abscence) et une alibi forcément
écolo. C'est un film catastrophe, donc le scénario
est ultra-codifié (différents personnages, différents
lieux, montés en alternance pour obtenir autant de points
de vue) et on passe des scènes d'effets spéciaux
aux scènes d'action en passant par quelques surprises
organisées sans jamais ne s'intéresser de plus
près aux personnages ; le film aurait pu s'allonger de
10-15 minutes et nous les présenter plus intelligemment,
on aurait ainsi évité, après le déluge,
de se foutre totalement du dénouement (que l'on connaît
de toute façon). Alors on pourra s'étendre sur
les superbes images (la bibliothèque glacée...etc),
les effets au top, réussis, bien intégrés,
assumés poussifs et en best of du genre (pluie de grêle,
tornades, froid préhistorique, raz-de-marée, tempête...
et même une attaque de loups) ou apprécier un réalisateur-scénariste
qui, après avoir fait du président un héros
(Independance day) le zigouille et
met à mal la politique du gouvernement (clin d'oeil à
Kyoto, message final sur les états du sud). Son meilleur
film quoi....
NOTE : 10-11 / 20