Troisième épisode d'une saga dont l'existence s'est arrétée au dernier opus -l'un des pires navets de la décennie-, avec l'idée d'en faire une nouvelle trilogie, le tout par un réalisateur passé depuis près de 20 ans par les cases échecs, DTV et même exilé en Chine ? La saga est connue et l'investissement minimum, autant que le risque...
Essayant de marcher sur les traces des Texas chainsaw et confrères, Les intrus sert un genre en particulier : le home invasion movie. Et vu que le film a déjà été fait, il est difficile d'analyser ce néant scénaristique, sans caractère, sans dialogues ni personnages digne de ce nom, sans peur, sans atmosphère poisseuse, sans jump scares auxquels on ne s'attend pas. Pas une idée pour éclairer ce film bête, si ce n'est cet éternel regard arriéré sur l'Amérique profonde.
Le problème ? C'est que nous ne sommes plus dans les 70's et qu'Hollywood ne produit plus que des films d'épouvante pour adolescents. Lisses, déjà vu, propres sur eux, sans imagination.
Irregardables.