Voici LA référence en matière de film
de lycanthrope. Ce qui vous saisi c'est l'atmosphère
impalpable, nocturne, inquiétante, pesante qui vous enveloppe
; effets psychotrope et fascinant dûe à la réalisation
vivante et somptueuse, à la photo absolument extraordinaire,
à la musique formidablement varié du maître
méconnu P. Donnagio, au suspens distillé à
travers un scénario qui va crescendo comme le piège
"communautaire" qui se referme sur l'héroïne.
Bonjour l’adrénaline ! Un « Loup-garou
de Londres » plus moderne et sans humour, sans répit
pour notre petit cœur. Encore une de ces peurs enfouie
en nous qui resurgit grâce à la qualité
des images du magicien en chef ; la réalisation de Dante
est bien supérieur à celle de son, pourtant réussi,
« Piranha », on a
même souvent envie de gueuler au caméraman : va
pas fourrer ta caméra ici ! ! Acteurs solides (Mac Nee),
FX proprement allucinants (moins réalistes que chez Baker
pour les raisons suivantes…) qui contribuent à
cette aspect « conte de fée qui vire au cauchemar
», photo fabuleusement évocatrice de nos peurs
de l’inconnu. Une expérience angoissante et réjouissante,
loin d'être simpliste : le loup-garou est une nouvelle
lecture du mythe de Jekyll et Hyde, du patient schizophrène
qui sommeil en chacun de nous, de la nature animal de l'homme
qui parfois ressort sans le contrôle de son hôte.
La petite note, à la fois de tendresse et d’inquiètude,
relevé lors du final, contribue à hisser le film
à un tel niveau. Le meilleur de son auteur.
NOTE : 15-16 / 20