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Hunger games - La balade du serpent et de l'oiseau chanteur
Budget = 100 M$
BOX OFFICE France = 897 / 104 178 - 613 000 - (1 763 000) entrées
BOX OFFICE USA = 44,6 / (166,4) M$
BOX OFFICE Monde = (338,1) M$
 

A-t-on vraiment envie de voir le biopic de C. Snow ??
Orphelin venu de la rue après la déchéance de sa famille, ambitieux jeune étudiant qui ne vise rien de moins, et in fine, que la présidence, Snow devra être le mentor d'une candidate aux fameux Hunger games s'il veut que son avenir devienne radieux. Si ce nouvel Hunger games nous plonge en partie de l'autre côté du décor, ses enjeux ne soulèvent pas la passion chez ceux qui, comme moi, ne sont pas franchement fans de la saga. Le scénario s'enlise dans des dialogues faussement profonds, la première heure est longue et patauge quant à savoir la direction à prendre, le tout au travers de non événements scénaristiques qui peinent à élever l'histoire. Et je ne parle pas des coiffes toujours aussi ridicules et de l'apport discutable des chansons (même si, je l'avoue, on finit par s'y faire).
La seconde heure développe les scènes de combats dans l'arène, mais toujours avec cette impression que les scénaristes ont quelque peu tirés le frein à main, narrant des exploits guère épiques de manière trop soft, mollassonne, et sans grand suspens : une fois de plus, sans parvenir à nous sortir de notre torpeur générale. Tout juste avec l'excellente mais bien trop courte scène avec les serpents.
L'ultime partie est une transition vraiment très maladroite et brouillonne vers une nouvelle suite (ou deux) qui permettra de se raccrocher aux wagons de la première saga.
Bien sûr on reste à distance respectable d'un navet, mais le matériau mis à disposition permettait de donner libre court à une imagination beaucoup plus délurée, à une vraie profondeur thématique. Au lieu de cela les thèmes développés restent éculés en regard de la longue saga : la recherche de la puissance, le principe des castes, la notion d'humanité ; et chaque acte scénaristique produit l'effet attendu et trouve notre inévitable ennui.
Dilué, interminable : on regarde le film en se disant constamment qu'on ne le reverra jamais.

P.S. : 100 millions de dollars pour deux décors, c'est quand même cher payé...

NOTE : 6-7 / 20

La critique des internautes
 

 


NOTE : -/20

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