La police Vs la religion ? Le film débute comme une
enquête sur des crimes odieux et particulièrement
tordus, avec un G. C. Scott plus en colère que jamais.
Et un Brad Dourif habité.
De très longs prémisses au ton plus jovial qu'étrange,
souligné d'images oniriques rares et pas toujours bien
placées pour un film de serial killer hors sujet, avec
une aparté sur la folie.
Il faudra une heure de bizarreries pesantes pour que le scénario
nous hype enfin (un peu) avec une séquence. Mais l'ennui
a déjà pointé...
L’aspect policier et les trois-quarts du film sont déstabilisants,
les dialogues fumeux, trop souvent interminables. La mise en
scène reste en retrait malgré de belles images,
l'atmosphère reste légère, les FX restent
discrets et, Mon Dieu que ce final est peu convaincant, nous
faisant amèrement regretter Regan. L'ensemble est une
séquelle tout juste correcte dont le sujet s’est
échappé des normes originelles : un bon écrivain
ne fait pas forcément un bon scénariste et encore
moins un réalisateur correct.
NOTE : 8-9 / 20