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Doomsday

Neil MARSHALL
(5)

Mad Max chez les écossais. Fidèle à sa jolie réputation de boucher, Marshall ne fait pas dans la dentelle : sang à go-go, cervelle, charcutage de corps dans tous les sens, cadavres dans différents états, canibalisme...etc. Côté screenplay, on verse directement dans la série B : ambiance fin du monde, mission dans une zone confinée, survivants revenus plus ou moins au Moyen-Age, groupe de soldats, héroïne qui a piqué 50 % d'hormones à Selene (Underworld ; dont le 3ème épisode lui a piqué son actrice principale !!!), 50 % à Alice (Resident evil). C'est limpide, rentre-dans-le-lard, carré de chez carré et, dans un premier temps, il y a même illusion d'efficacité. Rien d'aussi profond que Les fils de l'homme, non plus... Du Mad Max... enfin : du sous-Mad Max comme on en a trop vu dans les 80's, sortir directement sur les rayons de nos vidéothèques de quartier. Un méchant qui ressemble plus à un clown qu'à autre chose (sa mort ne laissera d'ailleurs aucun doute à ce propos) et une ambiance au confins d'une mauvaise série Z sans l'ombre d'une idée (seulement celles piqué ça et là : merci New York 1997), sans surprise. Un film entièrement dévoué au Dieu "action". Le renouveau n'est pas encore arrivé Max !

 

La critique des internautes
 

Autant l'affiche française était tout simplement foireuse et la BA laissait perplexe , le film est au final une série B pleine d'hommages, totalement décomplexée et franchement jouissive.
Si passé la scène d’introduction –au passage bien fun mais rappelant furieusement 28 jours plus tard- le film est peut-être un peu trop long à démarrer avec la mise en place de l’intrigue qui occupe trop de temps par rapport à son intérêt réal au film , lorsque le film se lance vraiment et que les personnages se retrouvent de l’autre coté du mur on se retrouve dans un gros trip jouissif et transgressif ultra stimulant à suivre et extrêmement savoureux.
Un trip que le réal assume jusqu’au bout avec une sincérité et une passion qui comble qui comble des références par moments trop appuyées ( les deux principales étant New York 97 et Mad Max 2 ) pour transformer ça en plaisir coupable pur et dur.
On passe d'une bande de fous furieux anarchistes cannibales qui constituent véritablement le must du film , cette partie centrale du film est la plus excitante de toute , avec des persos tarés outrancièrement funs avec leurs look et leurs délires , des bastons violentes et jouissives et des décors qui déboitent à une forme de méchants revenus à une forme de moyen-âge et c’est l’occasion pour Neil Marshall de balancer une fight mélange combat médiéval et combat mains nues franchement trippantes avant de finir par une course poursuite sur autoroute qui défonce tout.
La raison de cette réussite est principalement le talent de son réalisateur qui gère autant dans son découpage que dans sa capacité ) créer ( et parfois recréer ) un univers visuel puissant qui touche à la mémoire du cinéphile tout en étant franchement attrayant.
La BO de Tyler Bates colle bien à l'atmosphère totalement cinglée du film , du gore bien sadique réalisé avec une réelle puissance pour du pur plaisir de cinéphile en masse mélangeant avec talent le cinéma de Série B et Z. Avec en plus dans le rôle principal la sublime Rhona Mitra qui est franchement charismatique au delà de son physique et bien dans un rôle de proche de celui d'une Snake Plissken-Girl.
Un film sur le papier casse-gueule mais qui a franchement de l’allure malgré quelques petits défauts est un divertissement de qualité.



NOTE : 14/20

UNKUT