Une bande de jeunes voleurs a trouvé une astuce pour
cambrioler sans trop de risque les demeures de leur ville, dans
le seul but de quitter leur foyer vers un avenir supposé
meilleur. Pour une fois le pitch est parfaitement exploité,
mené jusqu'à son terme, peut-être même
un peu trop loin... Car dans un premier temps le scénario
inverse brillamment les rôles : la victime devient le
prédateur, son handicap, sa véritable force, et
ainsi le spectateur est plongé dans un film à
la fois fun, angoissant et fondamentalement solide.
Tout autant grâce à une réalisation aérienne,
réfléchie, maîtrisant parfaitement l'espace
et pour le moins inventive, Don't breathe s'avère
être un thriller qui vire au psychokiller novateur, rebondissant
afin de ne pas laisser souffler le spectateur et conserver son
intéret intact ; un film extrêmement tendu, tressautant,
surprenant, léché (la photo est superbe). Peut-être
un peu tordu dans son rebondissement, mais parfaitement assumé
et mené à bien, tambour battant.
NOTE : 13-14 / 20