Notre soldat des forces spéciales, d'une violence "aveugle",
héberge une orpheline : un nouveau trésor à
protéger coûte que coûte...
Don't breathe 2 est tout d'abord un exercice
esthétisant à l'extrême : de la photo nocturne
très marquée à certains plans chiadés,
mais totalement vain scénaristiquement... avant une tentative
de twist louable.
Le film essaie encore une fois de renouveler le "home invasion
movie" jouant à fond l'ambiguïté du
personnage -et son statut de victime / bourreau- et le tiraillement
de la fillette ; de même nos bad guys ont une motivation
pour le moins étonnante, moteur de l'intrigue... cependant,
en aérant un peu le décor, la trame, on perd beaucoup
de ce sentiment d'étouffement qui caractérisait
le précédent opus.
On ne peut que saluer la façon pour le moins originale
d'aborder le statut de séquelle, même s'ils, pour
le coup, ils poussent le bouchon beaucoup trop loin, retombant
dans les travers d'un numéro 2, forçant parfois
le suspense jusqu'au ridicule absolu.
Point trop n'en faut...
NOTE : 10-11 / 20