La Thorn industrie a bien prospéré,
Damien a bien grandi.
C'est au gré d'un scénario grossièrement
taillé, qui peine à démarrer et instaurer
une intrigue, une atmosphère digne de son illustre prédécesseur,
que le film se lance ; répétitif et donc peu inventif
si l'on omet le (petit) twist final. A peine sème-t-on
le terreau des ambitions du Malin que celui-ci sera rapidement
écarté (le projet entrepreunarial du bras droit
de l'oncle). De toutes façons Damien se trouve être
bien fade et peu convaincant, à l'image de la naissance
de ses pouvoirs et la découverte de son statut (la crise
de panique du fils du Démon !).
Une réalisation fonctionnelle -et trop insistante sur les
regards-, peu d'effets et de scènes chocs particulièrement
réussies et inoubliables (l'ouverture & la seule mais
extraordinaire scène de l'ascenseur), de pseudo-succubes
qui font de la figuration (et un corbeau en suppléant du
rottweiler); seule la musique angélique de Goldsmith parvient
à faire oublier une partie de ces faiblesses. Notamment
un sentiment d'ennui et de longueurs, d'un scénario qui
n'aboutit à rien, ou si peu de choses...
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