The cat is back / black.
En introduction nous repartons sur les mêmes bases que
le 1er tome -excessif- afin de mieux nous faire caresser à
rebrousse-poil par ce matou en bout de course, avec un esprit
moins ouvertement parodique (ce qui n'avait de toute façon
pas réussi au tome 1...). Sa 9ième vie.
Si le design, le style et l'animation ont évolué,
pour ne pas dire carrément changé, notre héros
poilu est cette fois bien mal mené, violenté même
; retraité ? Moins numérique et porté par
un graphisme proche des illustrations de nos livres d'enfants,
moins "froid".
Le chat potté 2 est une galerie de
portraits toujours tirés de nos contes préférés
(mise à part le chihuahua béatement positif) et
plutôt cocasses, dans un scénario trépidant
de bout en bout. Le tout dans l'ombre d'un grand méchant
loup original et dark qui dénoterait presque dans ce
type de spectacle familial. C'est un film qui s'amuse avec ces
légendes animées, sachant parfaitement se construire
autour de ces histoires éternelles, puisque réinventant
nombre d'entre elles, les revisitant avec délice afin
de mieux leur rendre hommage. Ce chat potté joue même
avec la trame de sa propre histoire (le coup de Santa Coloma
en est un merveilleux exemple), retombant toutefois sur les
pattes d'un classicisme moral tout écrit (la famille
que l'on a juste devant les yeux...).
Nous découvrons alors un héros fragile, qui a
bien évolué depuis 11 ans, loin de son auto-suffisance,
de son arrogance et de son égoïsme. Un héros
qui se découvre... mortel.