Nous avons donc : un campus
de cinéma plus stéréotypé que jamais
pour un film qui emprunte une licence purement commerciale et
en fait une espèce de remake, sans autre respect mais en
prenant soin de citer son modèle. Oublions
De
Palma. On repart à zéro. On a donc : une première
partie, la plus réussie, qui n'est autre qu'un film d'horreur
lambda faisant passer un peu démotion, du tape-à-l'oeil
(rien à voir avec le gore final un peu poussif), du "tout-pour-ados"
et une réalisation fragile sans pour autant sombrer totalement...
tant que l'on oublie le "2" du titre. Alors : est-ce
un film sous influence ? Une simple erreur de titre ? Et bien
non, et c'est là l'erreur du film (faire un vrai remake
ou un film sur le même thème) : dans la seconde partie
le scénariste reprend des pants entiers du film original
(et du remake télé !) et oublie toute idée
de religion, de cruauté et se garde bien de traiter de
l'adolescence. Un film trop avide...