Quand je serai petit...
en pire !
Que ce film est long à décoller : aucune attache
aux personnages, un sujet flou et un profond manque d'intéret
introductif. Le "back to the future" sera-t-il salvateur
? Non : car le film en restera à de la nostalgie de supermarché,
sans grand message, comme le film de Rouve ; "Profiter
de ses parents" reste un thème esquissé,
"Ne pas faire les mêmes erreurs" se transforme
en destinée figée et la compréhension du
personnage restera centrée autour de son problème
d'alcool (et encore...).
Un film à la nostalgie toute personnelle qui ne m'a jamais
atteint, voir laissé carrément de glace, comme
les images ou la musique, stoppé net par le jeu très
cabotins des acteurs, par une réalisation paresseuse,
figée et anémique au possible, pas très
loin de ce que j'appelle "du théatre filmé",
et surtout arrété par un choix déplorable
: celui de refuser le transfert des corps et laisser les vieux
acteurs jouer leur rôle, évitant toute identification
de la part du spectateurs sous couvert d'originalité
(?), ridiculisant le film.
Une oeuvre longue qui aurait pû être magnifié
par une photo d'époque plus fine, une réalisation
qui ne se borne pas à des fondues d'un autre âge
(plutôt muet), des thèmes de fond plutôt
que de vagues péripéties sans message ni profondeur.
Rien à faire : l'oeuvre ne m'a jamais convaincu et son
côté "indépendant" m'a plus rebuté
que plu.