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Les américains ont besoin de vacances...

BOX-OFFICE (du 15 au 17 décembre 2006)
Rang
Titre
Entrees
(Million de $)
Variation hebdo
Cumul (Millions de $)
Budget
1
A la recherche du bonheur
26,5
New
26,5
55
2
Eragon
23,2
New
23,2
90
3
Le petit monde de Charlotte
11,5
New
11,5
85
4
Happy feet
8,4
- 35 %
149,2
100
5
The holiday
8,0
- 37 %
25,1
85
6
Apocalypto
8,0
- 47 %
28,2
40
7
Blood diamond
6,5
- 25 %
18,6
100
8
Casino royale
5,6
- 37 %
137,5
150
9
La nativité
4,7
- 19 %
23,0
35
10
Enfants non-accompagnés
3,5
- 39 %
10,1
25
11
Deja vu
3,0
- 51 %
57,7
75
12
Voisin contre voisin
1,9
- 52 %
32,8
-
13
Santa Clause 3
1,9
- 42 %
79,9
-
14
Borat
1,5
- 40 %
122,8
18
15
The queen
0,7
- 24 %
25,6
-
16
L'incroyable destin de Harold Crick
0,5
- 64 %
40,1
30
17
Babel
0,5
+ 9 %
18,3
25
18
Le pôle express (IMAX)
0,4
+ 15 %
1,6
-
19
Dreamgirls
0,4
New
0,4
70
20
Les infiltrés
0,3
- 22 %
119,3
90
-
Turistas
-
-
(6,7)
10
-
American party 2
-
-
(4,5)
-
-
Souris City
-
-
(61,6)
-
-
Bobby
-
-
(10,8)
-
-
The fountain
-
-
(9,8)
35

Escouade de nouveautés hivernales pour scores surgelés ! Après la lutte acharnée du week-end entre A la recherche du bonheur (comédie dramatique avec Will Smith, de G. Muccino) et Eragon (film de dragon tolkien avec Jeremy Irons et Robert Carlisle, par le superviseur des effets visuels de Master and commander, Signes ou Les orphelins Beaudelaire), un double constat s'impose : Eragon ne succèdera pas à Narnia (65,6 M$ il y a un peu plus d'un an) et ne devrait -au mieux- que rembourser son budget ; il y a effectivement 12 mois, le box-office américain n'était pas mourant puisque, après Narnia, King Kong débarquait en trombe avec 50,1 M$. Ce week-end ne fait que démontrer la santé vacillante du cinoche U.S. (le débat sur les Div-X pourrait s'intensifier...) puisqu'en lieu et place d'un bon gros week-end, nous avons l'ombre d'un second week-end de blockbusters lambda. D'un autre côté c'est un bon point car A la recherche du bonheur a fait naitre une concurrence, phénomène que le marché américain avait en horreur il y a encore peu. Il fallait un perdant : Le petit monde de Charlotte et son histoire qui ne peut que rappeller celle d'un certain Babe, n'était assurément pas à la hauteur. Pourtant on trouve au casting Julia Roberts, Dakota Fanning, Oprah Winfrey (animatrice de talk-show), John Cleese et Steve Buscemi, le tout emballé par Gary Winick qui, en l'espace de 4 films, avait pris pour habitude de faire toujours mieux au niveau des entrées : son dernier, 30 ans sinon rien, débutait à hauteur de 21,1 M$ et finissait avec 56 patates ; ne faisons pas frire tout de suite Wilbur (le cochon), les vacances arrivant, mais sortons le couteau... au cas où...
On ne croyait déjà plus aux miracles dès sa sortie : Apocalypto de M. Gibson chute et chute sévèrement (- 5 places) puisque les vieux manchots de Happy feet (George Miller) ainsi que The holiday, nouveau film de Nancy Meyers avec Cameron Diaz, Kate Winslet et Jude Law, lui passent devant ; le premier devient hautement bankable, rien qu'aux USA, ne se fatigue pas au vu du peu de résistance qui lui est infligé et nous permet de dire que le cinéma n'est pas tout à fait mort : 184 M$ de recette à travers le monde. Le second grâce à un bien meilleur bouche-à-oreille : vu le budget de ce dernier (The holiday) on aurait tort de trop vouloir se réjouir, Mel ayant plus de chance de satisfaire ses producteurs (en l'occurence et en partie : lui-même !) et Nancy ayant de grandes chances de voir naitre son plus faible succès sur les écrans U.S.. OK : mais ça ne nous dit pas qui succèdera à King Kong ou Narnia... Pas de miracle non plus pour Blood diamond, film d'aventure de Ed Zwick avec Leo Di Caprio, Jennifer Connely et Djimon Housoun, même si on craignait encore pire. Bide et rebide. Casino royale (M. Campbell) ne pourra pas atteindre Demain ne meurt jamais (160 millions de dollars) ; j'ai dit. On sentait un petit élan de sympathie, malgré des scores un peu faiblards : La nativité, de Catherine Hardwicke et avec Keisha Castle-Hughes, confirme sur la longueur avec une minuscule glissade de seulement 1 position et des chutes de fréquentation plus qu'honorables. Le bide Enfants non-accompagnés joue les voitures-balais et ce rôle lui va comme un gant.
Bonne grosse chute de la part de Deja vu de Tony Scott et avec Denzel Washington, Val Kilmer et Jim Caviezel (- 5 rangs), mais il est accompagné de Voisin contre voisin, de John Whitesell et Santa Clause 3 de Michael Lembeck.
Les 2 films suivants sont fortement essouflés : Borat et L'incroyable destin de Harold Crick, de Mark Forster ; certains ont mieux rempli leur contrat que d'autres... dans l'ordre du classement d'ailleurs. Mais quelques rayons de soleil éclairent le crépuscule anuel de ce b-o (on dirait pas du Victor Hugo ?) : The queen de S. Frears est à une encablure de High fidelity (27,3 M$) et la route ne semble plus tout à fait si longue. De son côté Babel d'Inarritu profite un max de ses nominations aux Golden Globes pour prendre 2 étages et refaire le plein de curieux. Parmi les surprise final on retrouve un autre très sérieux prétendant aux GG à la place 20 ; et c'est effectivement historique puisque le débarquement efficace du drame musical Dreamgirls de B. Condon, avec Beyoncé, Jamie Foxx et Eddie Murphy, bénéficie d'une moyenne / copie jamais vu de mémoire de webmaster cine-directors : 120 000 $ par copie (au nombre de 3 seulement !!!) et rarement, pour ne pas dire jamais, film avec aussi peu d'écrans n'avait atteint les 20 plus fort du b-o. A suivre passionnément... Vacances de Noël approchantes, les "resort" américains font le plein : Le pôle express version IMAX aussi. 11ème semaine de présence pour Les infiltrés de Scorcese qui profite des chutes conséquentes des ex-voisins du dessus...
Plus de touristes pour Turistas de John Stockwell, plus de fiesta American party 2, plus de gruyère pour nourir Souris City, plus de meutre pour Bobby d'Emilio Estevez, et plus d'eau dans The foutain, de Darren Aronofsky. Ils collapsent...
Volver (Almodovar) est encore 21ème. Sortie "strong" de The good german (de S. Soderbergh, avec George Clooney et Cate Blanchett) et assez minable deThe secret life of words (I. Coixet) et inexistante de Home of the brave (de Irvin Winkler, avec Sam Jackson, 50 cent et Jessica Biel) : 2 000 $ de recette...