BOX-OFFICE
(du 14 au 16 octobre 2005) |
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Rang |
Titre |
Entrees (Million de $) |
Cumul (Millions de
$) |
Budget |
1 |
The fog |
11,7 |
11,7 |
18 |
2 |
Wallace et Gromit : le mystère
du lapin-garou |
11,5 |
33,1 |
30 |
3 |
Rencontres à Elizabethtown |
10,6 |
10,6 |
45 |
4 |
Fightplan |
6,5 |
70,8 |
- |
5 |
In her shoes |
6,1 |
20,0 |
- |
6 |
Two for the money |
4,7 |
16,6 |
35 |
7 |
Domino |
4,7 |
4,7 |
- |
8 |
A history of violence |
3,6 |
22,4 |
32 |
9 |
Les noces funêbres |
3,6 |
47,8 |
40 |
10 |
The gospel |
3,1 |
12,1 |
4 |
11 |
Waiting... |
3,0 |
11,7 |
3 |
12 |
Serenity |
2,4 |
22,3 |
39 |
13 |
The greatest game ever played |
2,2 |
12,3 |
- |
14 |
Bleu d'enfer |
1,7 |
17,2 |
- |
15 |
Et si c'était vrai... |
1,5 |
46,3 |
58 |
16 |
Good night and good luck |
1,2 |
1,8 |
7 |
17 |
40 ans, toujours puceau |
1,0 |
106,0 |
26 |
18 |
L'exorcisme d'Emily Rose |
1,0 |
73,8 |
19 |
19 |
Proof |
0,9 |
5,8 |
20 |
20 |
La fièvre du roller |
0,8 |
16,3 |
- |
- |
The constant gardener |
- |
(31,2) |
25 |
- |
Lord of war |
- |
(23,3) |
50 |
- |
La marche de l'empereur |
- |
(75,4) |
2 M€ |
- |
Magnificent desolation |
- |
(1,8) |
- |
A quelques jours d'Halloween... On accueille un nouveau numéro 1
ce week-end, le remake de The
fog (J. Carpenter) par Ruppert
Wainwright (Stigmata)
avec Tom Welling et Selma Blair. Si les 21 millions de recette globale du
modèle seront très largement effacés, ce nouveau remake
reste très en deçà des scores enregistrés par
les récents Amityville (23,5 en 3 jours) ou L'armée
des morts (26,7), autre remake à la mode ; Carpenter
n'a toujours pas le vent en poupe aux States : il y a quelques mois, le remake
d'Assaut plafonnait à 6,5 sur la même période.
Reste un budget suffissamment modeste pour être très largement
remboursé grâce, quand même, à un diffusion très
large sur le territoire, mais trahit par une moyenne / copie fort médiocre.
Notre ex-numéro uno, Wallace et Gromit : le mystère
du lapin-garou, de Nick Park, nous
prouve que le potentiel du film est loin d'être épuisé
: avec une seconde semaine entamée avec seulement 28 % de chute, on
peut espérer voir le film grimper plus haut que ne le laissait espérer
ses débuts. Mais peut-être pas autant que Chicken run
(106 patates !) ; qui sait... Le podium est complété par Rencontres
à Elizabethtown (en V.O. "Elizabethtown"...
pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer, hein ? Ca rappelle le
cas "Cold Mountain", traduit subtilement par "Retour
à Cold Mountain", histoire de connaitre la fin dès
le début...), le nouveau film de Cameron
Crowe avec Orlando Bloom, Kirsten Dunst, Susan Sarandon et Adam Baldwin.
Pour l'auteur de Vanilla sky, les acteurs du Seigneur
des anneaux et de Spider-man, ça n'est pas
très folichon bien que le film obtienne une meilleure moyenne par copie
que le film d'horreur sus-cité ; on voit dès la semaine prochaine
si le bouche-à-oreille est bon.
Fightplan, avec Jodie Foster, Peter Sasgaard et Sean Bean,
et In her shoes, le nouveau film de Curtis
Hanson, avec Cameron Diaz, Toni Collette et Shirley MacLaine, descendent
dans les mêmes proportions : soit 2 places glissées et - 40 %
chacun. La seconde semaine de Two for the money, nouvelle
oeuvre de D. J. Caruso, n'a vraiment rien
de fameuse : 46 % de chute pour une oeuvre qui ne peut plus prétendre
à courir derrière les 35 M$ de Destins volés.
Troisième nouveauté du top, Domino n'est rien
de moins que le plus récent film de Tony
Scott, accompagné de Keira Knightley, Mickey Rourke, Christopher
Walken et Lucy Liu. Avec son précédent film (Man on
fire) le réalisateur avait démarré en tête
avec plus de 20 millions de recette... c'est dire si ce film s'est planté
! Surprise, par contre, en ce qui concerne la 8ème position : lâché
par un petit tiers d'adhérants, grimpant d'une place quand les copains
en lâchent 2, 3 voir 4, A history of violence, de David
Cronenberg, avec Viggo Mortensen, William Hurt et Ed Harris, semble parti
pour durer et plait au public américain. Derrière lui, si Les
noces funêbres
(Tim Burton) glisse de - 45 % mais
reste assuré de dépasser les scores de L'étrange
Noël de monsieur Jack (50 millions, je le rappelle), les
chutes astronomiques sont légions : The gospel (Rob
Hardy) clôt le top 10 avec 58 % de régression et oublie qu'il
était sensé devenir LE phénomène de cette fin
d'année (enfin... d'après son démarrage...). Son budget
est quand même remboursé 3 fois.
Ca n'est guère mieux (- 50 %) pour Waiting... mais
je vous avais prévenu qu'il ne tiendrait pas la route à cause
d'une moyenne / copie désastreuse (c'est par 4 que son budget est bientôt
multiplié). Idem pour Serenity (de Joss Whedon, le
futur réalisateur de Wonder woman) qui passe une deuxième
semaine consécutive à perdre dans les 54 % de fauteuils. Rien
de plus passionnant pour la suite : - 2, - 4, - 3 rangs ; -44 %, - 64 %, -
57 %. Ce sont les scores plus ou moins piteux de The greatest game
ever played (Bill Paxton), Bleu d'enfer, de John
Stockwell (Blue crush) et Et si c'était vrai
(de Mark Waters avec Reese
Witherspoon). Il faut attendre la 16ème position pour enfoin voir de
jolis chiffres qui font plaisir : Good night and good luck
de George Clooney fait finallement son apparition dans le classement ; il
arrive de la 21ème place, avec près de 200 % d'augmentation
(58 écrans supplémentaires) et pourrait bien faire à
nouveau du bruit, vu son parcours depuis 3 semaines ; Wait and see. La suite
hésite entre le très médiocre et l'accrochage faiblard
: dans la première catégorie on retrouve 40 ans, toujours
puceau (- 45 %), L'exorcisme d' Emily Rose (- 60
%) et La fièvre du roller (- 55 %). Dans la seconde
catégorie apparait l'inévitable Proof, de John
Madden toujours a forcé ("seulement" 38 % de baisse...)
pour de médiocres résultats finaux.
Ils passent à la trappe : The constant gardener (Fernando
Meirelles -La cité de Dieu), Lord of war,
le nouveau film de Andrew Niccol, avec
Nicolas Cage, La marche de l'empereur, avec près de
76 millions de recette, et Magnificent desolation.
Derrière on remarque le nouveau film de Luis Mandoki (Innocent
voices), l'arrivée de The president last bang
(récemment vu en France) et un The dark hours, un
inédit de Charles Lamont datant de
1936.