Un jeune homme et ses deux enfants, marginaux, vivent dans un squatte avec d'autres personnes. Un jour sa jeune fille croise la route d'un étrange vagabond nommé Bird, sans doute vaguement inspiré d'un personnage surnommé "Birdy"; et de quelques oiseaux.
Andrea Arnold explore le monde des paumés, des pauvres, des rebuts de la société anglaise, filmés caméra à l'épaule et sur de la bonne vieille péloche.
Si le film jouit d'une forte personnalité, rien de nouveau sous les nuages de la misère, le scénario restant descriptif, lancinant, centré autour de la recherche d'identité et de liens humains, ainsi que l'envie de s'en sortir.
B. Keoghan est absolument monstrueux, et la jeune Nikiya Adams itou : et on ne devrait pas oublier la dernière séquence fantasmatique, même si elle s'inscrit dans le genre et dans une espèce de "tradition" marginale.