En 2024 les ados sont tous caractérisés et catégorisés comme de vulgaires pots de yaourts dans un vulgaire et banal rayon de supermarché.
Mean girls est une œuvre estampillée pré-ado et devrait dépiter tout autre spectateur égaré -par mégarde- dans la salle. Pauvre de lui. Niais jusque dans sa mise en scène, caricatural jusque dans la moindre de ses chansons, la moindre danse (la danse des animaux ? Sérieux ??) et surfant sur la vague du ridicule avec une aisance remarquable, la trame se bornant à des mises en scène de jalousies dignes d'enfants de primaire. Summum de la bêtise érigée en banalité : l'héroïne apprennant la règle de 3 à des filles de 20 piges... Ah, non, pardon, j'ai trouvé pire : afin de punir la cheerleader de service, des filles la transforment en... personne en surpoids...
Le plus dure ? Passer après Barbie (qui est pourtant loin du chef-d'oeuvre féministe)... Pas d'humour, pas d'émotions, pas de critiques et un sentiment de régression... Rien à sauver : en même temps je suis parti avant la fin.