Deux femmes se rencontrent dans une salle de sport et deviennent amants. L'une est culturiste et travail pour le père de la seconde.
Ambiance 80's, même si le monde du culturisme féminin ne m'a pas aidé à plonger au sein de cet univers, dans ce qui s'avère être un Thelma et Louise noir, doublé d'un thriller lesbien et assez violent. Des ombres planent sur ce film et au-dessus des têtes de chacun des caractères. : une façon finalement détonante, original d'évoquer les violences faites aux femmes. Dans Love lies bleeding les hommes sont ignobles, abjects (mention spéciale aux cabotinages de Ed Harris) et sont les générateurs de toutes les violences autour d'eux.
On saluera d'excellentes actrices dans leur rôle respectif de personnages paumés, et la musique épaisse, organique et noire de C. Mansell, qui domine chaque scène. Une ambiance et quelques images imprimeront notre rétine (dont un final WTF) : une réalisatrice à suivre.