Un fils de riche propriétaire d'hôtels ne comprend ni la valeur de l'argent ni celle du travail, et encore moins les réalités de la vie : Le jeune homme va donc être le sujet d'une comédie grandeur nature et devenir manant afin de goûter aux "plaisirs" et aux "joies" de la vie du petit peuple.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Hors mis le fait que le film aurait duré à peine 2 minutes avec moi (déshérité / une claque dans la gueule), le pitch permet au film de se démarquer... un peu : car Le larbin a tout d'une version fausse et inversée des Visiteurs (couplé à l'idée de La petite vadrouille), ou d'une interprétation monocorde et plate de Truman show. Pour ma part je trouve quand même que le héros ne se débat pas longtemps, et pas beaucoup, avec une situation aussi saugrenue et improbable... mais bon...
Si les deux compères réalisateurs s'éclatent avec leur caméra, le scénario reste tout écrit, le film ayant déjà tout raconté en 20 minutes chrono. Trop peu inventif, manquant de profondeur et de sensibilité, de finesse et, surtout, de surprises ; et d'une belle pointe de parodie. Si au moins c'était drôle...
Par contre ce diable de Cornillac est toujours excellent dans le rôle, à sa démesure, de metteur en scène complètement allumé et en roue libre !
