L'empire romain étend son emprise sur le Monde via une guerre sans merci. Si Gladiator II nous plonge directement dans l'action, mais l'histoire on la connait par coeur : un prisonnier de guerre devenu esclave, puis gladiateur, qui va jouer un rôle crucial dans le soulèvement du peuple. Sur fond de complot politique, de ceux qui ont brisé la Rome Antique.
Sachant que l'identité de ce nouveau gladiateur ne fait pas l'intrigue, on peut cependant affirmer que le drame sous-jacent fait mouche. Gladiator II propose un autre récit, où plutôt le réel prolongement de celui que l'on connaît, empruntant toujours cette thématique de la vengeance, mais en la tournant à son avantage. Parce que ce n'est pas le seul thème qui hante le scénario -d'ailleurs elle est double et plus complexe qu'affichée- puisqu'elle s'appuie également sur cette lutte personnelle pour retrouver sa place dans la société romaine et libérer un peuple du joug des tyrans. Pas foncièrement original mais pour autant entraînant, accrocheur et bien fait, jouant évident sur cette espèce de nostalgie ambiante qui règne actuellement à Hollywood.
Washington est un apport essentiel, en tant que personnage et en tant qu'acteur : d'ailleurs existe-t-il un film où il n'est pas à son avantage ?
Ajoutez de nouvelles joutes XXL, un P. Mescal qui fait illusion, une musique qui reprend ses droits et un Ridley Scott qui revient plus en forme que jamais, appuyés de plans amples, de belles lectures scéniques où il y intègre parfaitement ses effets spéciaux (si on oublie les déplorables singes guerriers).
Un bon spectacle, mais il va falloir passer à autre chose...
